SEO et Google I/O 2025 : ce qu’on doit retenir (et anticiper)


Si vous travaillez dans le marketing ou la communication, vous avez sans doute entendu parler du Google I/O. L’édition 2025 a confirmé la tendance : annonces technos, avancées IA… et secousses pour les pros du SEO.
Google ne se contente plus d’indexer des contenus, il en génère. Et l’interface utilisateur n’est plus une SERP classique, mais une réponse directe, contextualisée et souvent visuelle produite par son IA.
Google I/O & SEO : en bref
- Le Mode IA est actif aux US et relègue la SERP classique à l’arrière-plan.
- Deep Search va enrichir encore davantage les réponses complexes.
- Search Live introduit l’IA visuelle et contextuelle en temps réel.
- Le try-on virtuel transforme l’expérience shopping.
- Les pubs arrivent dans les réponses IA : SEO et SEA fusionnent dans l’espace de visibilité.
Le moteur de recherche n’est plus une liste, c’est une réponse.
Le moteur de recherche n’est plus une liste, c’est une réponse
Avec l’activation du Mode IA pour tous les utilisateurs américains, Google donne le ton : le moteur répond d’abord et cite ensuite. Le contenu généré par l’IA est mis en avant et les liens classiques passent au second plan. Deep Search, annoncé comme l’étape suivante, va encore plus loin : produire des synthèses étayées, longues, enrichies visuellement. La question n’est plus "quel est le bon mot-clé ?", mais plutôt "quelle est la bonne réponse ?".
À ce stade, rappelons que le Mode IA n’est pas encore déployé en France. Mais il le sera, et probablement plus vite qu’on ne le pense. Cela signifie que les marques ont aujourd’hui une fenêtre de tir précieuse : se préparer pendant qu’il reste du temps. Travailler la structure, revoir les assets visuels, tester, observer, ajuster… Ce que font les acteurs américains aujourd’hui peut (et doit) inspirer les stratégies SEO européennes de demain.
La recherche visuelle devient interaction directe
Avec Search Live, la recherche devient littérale : un utilisateur peut filmer une scène et interagir avec l’IA en temps réel. C’est une nouvelle frontière pour le SEO local, touristique et culturel que l’on vient tout juste de franchir. Il ne s’agit plus de séduire l’œil, mais de devenir intelligible pour une IA qui voit et décrit. Côté e-commerce, le try-on virtuel confirme cette bascule : les visuels ne sont plus illustratifs, ils sont le contenu lui-même.
Le SEO se fait une place entre les pubs
Les annonces Google Ads apparaissent désormais dans les réponses générées. Non pas au-dessus, ni à côté, mais dedans. Pour les marques, cela signifie coexister avec les campagnes SEA au sein même de l’espace conversationnel. Ce n’est plus une SERP verticale, mais un espace contextuel, où seuls les contenus solides, clairs et citables auront une chance d’émerger. Bonne chose ou pas ? Difficile à dire. Ce qui est sûr, c’est que la limite entre la publicité et le naturel est moins évidente pour l’utilisateur, les contenus naturels gagneront donc à être plus “marketés”, plus accrocheurs.
Une nouvelle exigence pour les experts SEO
Ce nouveau contexte impose un repositionnement profond des pratiques :
- Concevoir les contenus comme des unités de sens autonomes, prêtes à être citées dans une réponse IA.
- Travailler la clarté, la fiabilité, la structure, plutôt que le volume ou la variation lexicale.
- Réconcilier SEO et UX, parce que la lisibilité est désormais un critère d’éligibilité algorithmique.
- Adapter la production à la logique des IA : paragraphes courts, formats FAQ, définitions, exemples concrets.
- Qualifier ses images comme des assets SEO à part entière : pertinence, contexte, qualité, balisage.
Et sur le terrain, on s’organise comment ?
La priorité est de réaliser un état des lieux précis des contenus à forte valeur informationnelle. Chaque page doit répondre à une question claire, dans un format exploitable. Les fiches produits doivent évoluer vers des mini-hubs d’information : détails techniques, conseils, comparatifs, usage, vidéos de présentation. Le recours à des contenus génératifs n’est pas une fin en soi, mais peut permettre d’élargir les angles.
Ce contexte remet également en question un indicateur souvent priorisé à tort : le volume de trafic. Ce n’est plus la quantité qui compte, mais la qualité de l’audience générée. Un contenu qui attire moins de visites, mais qui répond très précisément à un besoin, convertit mieux, fidélise davantage et s’inscrit dans une logique de performance durable.
Il devient donc essentiel de prioriser les sujets à forte valeur ajoutée, même s’ils sont peu recherchés en volume. Ce sont souvent eux qui permettent de capter les utilisateurs les plus matures dans leur parcours.
L’accès aux outils de test type Search Labs devient précieux. Il permet d’observer la manière dont Google IA interprète un contenu, le reformule, le cite (ou non). La veille sur les agents IA (ChatGPT, Perplexity, Claude, etc.) s’impose : il ne s’agit pas seulement de Google !
Et surtout, il devient stratégique d’en parler en interne : former les équipes, sensibiliser les clients, expliquer pourquoi un texte optimisé aujourd’hui n’a plus du tout la même logique qu’en 2022.
Chez Maetva, on n'attend pas que ça devienne une urgence
L’évolution du SEO vers une logique conversationnelle, contextualisée et IA-compatible ne nous prend pas de court. Chez Maetva, nous avons anticipé cette mutation depuis un moment déjà.
Nos équipes sont formées, nos contenus sont pensés pour être cités, nos stratégies SEO conçues pour performer dans un écosystème où la SERP ne suffit plus.
Notre conviction ? Il ne faut pas subir l’IA, il faut l’intégrer, la comprendre et s’en servir intelligemment. Pour nos clients, cela signifie des contenus utiles, visibles et adaptés à cette nouvelle génération de recherche.
Besoin de prendre une longueur d’avance ?
Vous l’aurez compris, le SEO n’est plus une simple bataille de positions. Il devient un concours d’éligibilité. Être choisi par une IA comme source fiable est le nouvel objectif à atteindre et cela demande de dépasser les recettes d’optimisation classiques pour entrer dans une logique de contribution éditoriale forte.
Ce n’est pas une menace. C’est un repositionnement. Les marques et agences capables d’adopter cette logique maintenant seront les mieux armées pour demain.